samedi 25 juillet 2015

→ Big Easy, Ruta Sepetys ←



Années 50 à la Nouvelle-Orléans. Josie Moraine, 17 ans, n'a pas tiré le gros lot. Fille d'une prostituée qui n'a rien d'une mère attentionnée, elle grandit dans une maison close du Quartier français, celui de la mafia, des affaires louches et des gens sans avenir. Pourtant, Josie a un rêve : quitter cette villle, surnommée The Big Easy et pourtant si peu easy, pour entrer à Smith, prestigieuse université du Massachusetts. Impliquée dans une histoire de meurtre, dépouillée par sa mère et endettée, tout pousse la jeune fille à suivre, elle aussi, la voie de l'argent facile. Mais Jo vaut beaucoup mieux que cela... et ceux qui l'aiment le savent bien...

Ce livre est publié aux éditions Gallimard Jeunesse, il contient 438 pages, c'est un livre jeunesse et historique, et il est conseillé pour les bons lecteurs.

Après avoir lu le roman, Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre, je n'ai pas pu m'empêcher d'acheter cette petite merveille livresque. En effet, ce roman comporte n'ombre de qualités qu'ils me serait incapable d'écrire, tant le nombre est faramineux. (oui ok c'est beaucoup) Ce bouquin raconte l'histoire de Josie, une littéraire habitant à The Big Easy, dont la mère est prostituée. Josie tient une petite librairie avec son ami Patrick, et il y a énormément de problèmes là-bas. La jeune fille veut donc entrée dans une grande université. 


Cette perle est littéralement fantastique, elle nous fait voyager dans les Amériques des années d'après guerre, et une réelle atmosphère nous happe. Plongé dans ce roman, c'est ressortir totalement bouleversé et changé. L'histoire est très bien menée, je n'y ai trouvé aucuns moments de pauses, ou de longueurs. On ne s'ai pas vraiment où l'auteure va aboutir à la fin de ses chapitres. Les personnages, quant à eux, sont bien construits, avec leur défaut et leur qualité. Aucuns stéréotypes. Ils étaient pourtant attachants, et débordant de vie, ce qui m'a vraiment touché. Le livre est extrêmement cru et ne se cache sous aucun masque, et c'est cette vérité qui fait le livre si vivant et accrochant, si bien que on a l'impression de vivre avec les personnages, de les connaitre. Bref, je vous conseille ce livre, qui m'a transporté. 


« J'étais une menteuse.
Je suis désolée, Miss Paulsen. " La route des Indes " est actuellement en cours de restauration. Oui, Patrick, j'ignore avec qui ma mère était quand tu l'as croisée près de l'hôtel Roosevelt. Oui, Jesse, j'ai rendez-vous avec Patrick ce soir. Non, Willie, je ne savais pas que ma mère était partie pour la Californie. Non, inspecteur Langley, je n'ai pas trouvé la montre de Forrest Hearne sous le lit de ma mère, le lit d'un bordel dans le dosseret duquel on voit encore le point d'impact d'une balle. »


TOUCHANT ET CRU, CE LIVRE DÉBORDE DE VIE. 
COUP DE ♥

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