samedi 30 avril 2016

Bye bye Blogger !

Vous le saviez peut-être (ou pas), j'ai migré il y a quelques temps sur Wordpress pour continuer l'aventure. Seulement, même si je dois reconnaître que Wordpress est un serveur de bonne qualité, les possibilités de personnalisation niveau design sont très moyennes... J'ai donc essayé Wix, un bien meilleur hébergeur ! Je me sens beaucoup mieux maintenant que j'ai trouvé le bon serveur, je savais que Blogger était bien pour commencer l'aventure mais aujourd'hui Trois Gouttes de Vie s'arrête là. Si vous voulez me suivre sur Wix, voici le lien du nouveau blog : http://oportunim.wix.com/oportunim (avouez il est plus beau que celui-ci). 
Au plaisir de vous retrouver !
Elsa.

lundi 27 juillet 2015

→ La Voleuse de livres, Markus Zusak ←



✏ Pocket.
✏ 631 pages.
✏ Historique.
✏ Bons lecteurs.
Leur heure venue, bien peu sont ceux qui peuvent échapper à la Mort. Et, parmi eux, plus rares encore, ceux qui réussissent à éveiller Sa curiosité. Liesel Meminger y est parvenu. Trois fois cette fillette a croisé la Mort et trois fois la Mort s'est arrêtée. Est-ce son destin d'orpheline dans l'Allemagne nazie qui lui a valu cet intérêt inhabituel ? Ou bien sa force extraordinaire face aux événements ? Au moins que ce ne soit son secret... Celui qui l'a aidée à survivre. Celui qui a même inspiré à la Mort ce si joli surnom : la Voleuse de livres...
Comment poser des mots sur une telle lecture ? C'est très compliqué, vraiment. Je pense que le synopsis de l'éditeur vous dira tout, et que faire un résumé moi-même de ce livre sera une épreuve très dure tellement ce livre a été l'une des plus belles claques livresques de ma vie. 
Ce roman, je l'ai lu il y a exactement un an, mais je vous parle maintenant de l'un de mes livres favoris. Je ne peux pas vous dire à quel point ce livre est une claque, un gros gros gros coup de cœur à mort. Magistral, splendide, sensationnel, magnifique ! les mots me manquent. 

Pour commencer cette chronique autant vous dire que le narrateur est La Mort. Oui, en personne. La Mort qui raconte une histoire dure et crue. Quand on commence ce bouquin, on se sent happé, complètement happé par l'atmosphère de ce roman. En effet, l'atmosphère de livre est vraiment étrange mais très profonde. On ne peut pas dire que cette lecture est fluide, mais c'est ce qu'elle est, très fluide. Il n'y a pas de coupures, de passages inintéressants, longuets, assommants, avec des mots compliqués qui paraissent longs. Tout est cru, beau. Le thème abordé est dur, autant vous prévenir, mais il est traité avec énormément de philosophie et de poésie. Les personnages sont tellement attachants, profonds et tragiques. Ils ne sont pas du tout stéréotypés, voir normaux, mais bien inventés de toutes pièces. Chacun à son caractère, qui est très bien défini avec ses qualités, défauts. Ce n'est pas du tout le personnage parfait, ce qui rend le roman tout à fait vivant. Je vous avoue que j'ai pleuré à la fin du livre (ce qui est très rare !). On termine sur une note d'espoir magnifique ! Je ne peux que vous conseiller ce roman. Lisez le, et vous verrez que ce livre est une claque magistral dont vous vous souviendrez. 
« Elle a lâché le livre.Elle est tombée à genoux.La voleuse de livres a hurlé.Lorsqu'on a nettoyé la route, son livre a été piétiné à plusieurs reprises. Les ordres étaient de dégager seulement les gravats, mais le bien le plus précieux de la fillette a été jeté dans la benne à ordures. Je n'ai alors pu m'empêcher de monter à bord et de le prendre, sans savoir que je le garderais et que je le consulterais un nombre incalculable de fois au fil des ans. J'observerais les endroits où nos chemins se croisent et je m'émerveillerais de ce que la fillette a vu et de la façon dont elle a survécu. C'est tout ce que je veux faire - remettre ces événements en perspective avec ceux dont j'ai été témoin à cette époque. »
Magistral et brillant.
COUP DE 

samedi 25 juillet 2015

→ Fangirl, Rainbow Rowell ←


✏ Castelmore.
✏ 5O7 pages.
✏ Amitié, Amour.
✏ Tout lecteur.
Cath est fan de Simon Snow. Okay, le monde entier est fan de Simon Snow... Mais pour Cath, être une fan résume sa vie - et elle est plutôt douée pour ça. Wren, sa soeur jumelle, et elle se complaisaient dans la découverte de la saga Simon Snow quand elles étaient jeunes. Quelque part, c'est ce qui les a aidé à surmonter la fuite de leur mère. Lire. Relire. Traîner sur les forums sur Simon Snow, écrire des fanfictions dans l'univers de Simon Snow, se déguiser en personnages pour les avant-premières de films.La soeur de Cath s'est peu à peu éloignée du fandom, mais Cath ne peut pas s'en passer. Elle n'en éprouve pas l'envie. Maintenant qu'elles sont à l'université, Wren a annoncé à Cath qu'elle ne voulait pas qu'elles partagent une chambre. Cath est seule, complètement en dehors de sa bulle de confort. Elle partage son quotidien entre une colocataire hargneuse qui sort malgré tout avec un mec charmant et toujours collé à ses bottes, son professeur d'écriture inventée qui pense que les fanfictions annoncent la fin du monde civilisé, et un camarade de classe au physique alléchant qui a la passion des mots... Mais elle ne peut s'empêcher de s'inquiéter à propos de son père, aimant et fragile, qui n'a jamais vraiment été seul. Pour Cath, la question est : va-t-elle réussir à s'habituer à cette nouvelle vie ? Peut-elle le faire sans que Wren lui tienne la main ? Est-elle prête à vivre sa propre vie ? Ecrire ses propres histoires ? Et veut-elle vraiment grandir si c'est synonyme d'abandonner Simon Snow ?
 Le livre raconte l'histoire de Cath, une jeune étudiante, complètement obsédée par Simon Snow (petit clin d'oeil pour les fans d'hp !), une série de romans à succès, si bien qu'elle écrit toutes sortes de fanfictions en attendant la sortie du huitième tome de la saga. En rentrant à l'université, Cath fait la rencontre de toutes sortes de personnages, aussi attachants les un que les autres, tels que Reagan, ou Lévi. Pourtant, le lien qui l'a reliait avec sa soeur jumelle, Wren, avant son entrée en école est presque inexistant tout au long du livre.
Le roman en lui-même est très bien mené mais l'histoire assez plate. Je n'ai pas trouvé de passages vraiment dignes d'intérêts, sauf un, que je ne vais pas vous spoiler. (: Les extraits de Carry On, la fanfiction de Cath m'ont un peu dérangés durant ma lecture, car ils gâchaient vraiment l'action qui était en train de se passer, et j'ai trouvé cela assez dommage, surtout que le lecteur s'attend vraiment à une lecture fluide, ce qui n'était plus vraiment le cas. La première partie était plutôt sympa à lire, mais malheureusement, il n'y avait aucun intérêt à la lire, si bien que je me suis vite lassée de ce roman. J'ai du abandonné ma lecture en plein milieu, et ne l'ai pas terminé. J'ai recommencer il y a deux semaines et ai enfin terminé. Pourtant, les personnages étaient vraiment attachants et avaient tous un petit plus, c'est qui vraiment très agréable, au niveau des caractères. Je me suis retrouvée dans chaque personnage, et c'est vraiment ce côté là qui façonne le livre. Ce qui est vraiment super, c'est le fait qu'il y est un retournement de situation, assez imperceptible, mais vraiment là. En effet, Wren, la soeur jumelle de de Cath, veut vraiment son indépendance vis-à-vis de sa soeur au début du roman. Cath a beaucoup de mal à digérer cette nouvelle, et vers là fin du livre, c'est Wren qui a besoin de sa jumelle, ce qui rend la situation assez comique. Malgré ses nombreux défauts, ce roman a aussi beaucoup de qualités et je vous le recommande si vous recherchez une lectrice très fraiche et sympathique. (:
« Je ne suis pas vraiment sûre d'être douée pour ça... Les rapports garçon-fille... Humain-humain, même. Je ne fais confiance à personne, et plus je tiens à quelqu'un, plus je suis convaincue que cette personne va finir par se lasser de moi et partir. »

Une lecture fraiche et sympathique.

✭✭✭/5 
BONNE LECTURE


→ Big Easy, Ruta Sepetys ←



Années 50 à la Nouvelle-Orléans. Josie Moraine, 17 ans, n'a pas tiré le gros lot. Fille d'une prostituée qui n'a rien d'une mère attentionnée, elle grandit dans une maison close du Quartier français, celui de la mafia, des affaires louches et des gens sans avenir. Pourtant, Josie a un rêve : quitter cette villle, surnommée The Big Easy et pourtant si peu easy, pour entrer à Smith, prestigieuse université du Massachusetts. Impliquée dans une histoire de meurtre, dépouillée par sa mère et endettée, tout pousse la jeune fille à suivre, elle aussi, la voie de l'argent facile. Mais Jo vaut beaucoup mieux que cela... et ceux qui l'aiment le savent bien...

Ce livre est publié aux éditions Gallimard Jeunesse, il contient 438 pages, c'est un livre jeunesse et historique, et il est conseillé pour les bons lecteurs.

Après avoir lu le roman, Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre, je n'ai pas pu m'empêcher d'acheter cette petite merveille livresque. En effet, ce roman comporte n'ombre de qualités qu'ils me serait incapable d'écrire, tant le nombre est faramineux. (oui ok c'est beaucoup) Ce bouquin raconte l'histoire de Josie, une littéraire habitant à The Big Easy, dont la mère est prostituée. Josie tient une petite librairie avec son ami Patrick, et il y a énormément de problèmes là-bas. La jeune fille veut donc entrée dans une grande université. 


Cette perle est littéralement fantastique, elle nous fait voyager dans les Amériques des années d'après guerre, et une réelle atmosphère nous happe. Plongé dans ce roman, c'est ressortir totalement bouleversé et changé. L'histoire est très bien menée, je n'y ai trouvé aucuns moments de pauses, ou de longueurs. On ne s'ai pas vraiment où l'auteure va aboutir à la fin de ses chapitres. Les personnages, quant à eux, sont bien construits, avec leur défaut et leur qualité. Aucuns stéréotypes. Ils étaient pourtant attachants, et débordant de vie, ce qui m'a vraiment touché. Le livre est extrêmement cru et ne se cache sous aucun masque, et c'est cette vérité qui fait le livre si vivant et accrochant, si bien que on a l'impression de vivre avec les personnages, de les connaitre. Bref, je vous conseille ce livre, qui m'a transporté. 


« J'étais une menteuse.
Je suis désolée, Miss Paulsen. " La route des Indes " est actuellement en cours de restauration. Oui, Patrick, j'ignore avec qui ma mère était quand tu l'as croisée près de l'hôtel Roosevelt. Oui, Jesse, j'ai rendez-vous avec Patrick ce soir. Non, Willie, je ne savais pas que ma mère était partie pour la Californie. Non, inspecteur Langley, je n'ai pas trouvé la montre de Forrest Hearne sous le lit de ma mère, le lit d'un bordel dans le dosseret duquel on voit encore le point d'impact d'une balle. »


TOUCHANT ET CRU, CE LIVRE DÉBORDE DE VIE. 
COUP DE ♥



Aujourd'hui, je reviens avec un nouvel article : Les indispensables du musicien. Toutes les petits objets dont le musicien doit toujours traîner avec lui (:

➣ Le crayon, la gomme et la règle ainsi que la trousse pour les ranger. 
Nous avons toutes besoin du crayon. C'est vraiment l'Indispensable. Il est utile pour tous : noter des notes sur sa partition, copier les devoirs de solfège... Attention ! Ce doit être un crayon de papier et non un stylo.
Puisque l'on dit crayon, nous devons dire gomme (logique). La gomme sert à gommer :')) Donc, toutes vos petites notes mal prises vont disparaître grâce à la gomme !
La règle n'est pas un gros indispensable. Si vous n'avez pas de cahier de musique, elle peut vous servir à faire quelques portées par-ci par-là.
L'astuce de la musicienne : Prenez une règle de 15 cm environ. Plus ne vous servirai à rien. En prenant du 20 cm voir du 30, vous ne pourrez pas prendre une petite trousse.

➣  La trousse
La trousse est là pour ranger toutes vos petites affaires. Car deux crayons, une gomme et une règle qui se baladent dans votre sac, ce n'est pas forcément marrant, nous pouvons le dire.
L'astuce de la musicienne : Ne prenez pas une grosse trousse, car vous ne mettrez pas grand-chose dedans. Prenez là dans des tons claires qui peuvent se rapporter aux partitions !

➣ Le cahier de musique.
Un énorme indispensable. Un cahier de musique est vraiment très pratique. Il vous sert à noter des choses importantes, à faire des dictées musicales (si vous en faites, perso j'en fais et je déteste) ect...
L'astuce de la musicienne : Prenez un cahier, qui fait une page " portées " et une page ligne. Ce cahier aura une double fonctionnalité : noter vos devoirs de solfège et faire vos dictées musicales. Pour la marque du cahier, j'aime beaucoup Oxford, mais c'est vraiment cher, donc un Clairefontaine est le bienvenu.

➣ Le porte-vue (lutin) ou la pochette plastique et le sac.
Des petits indispensables eux aussi. Le porte-vue ou la pochette plastique (au choix) servent à ranger toutes vos feuilles volantes.
Je ne pensais pas nommer le sac, mais il faut quand même le faire. x') Alors, vous prenez un sac pour ranger tout ce beau monde, car le prendre à la main, ce n'est vraiment pas pratique.

Cet article était plutôt pour les débutantes, mais il est bien de rappeler à celles qui ne débutent pas, que prendre une pochette, c'est vraiment très pratique ! J'espère que nous nous reverrons bientôt pour un prochain article !

Un nouveau blog, tout beau, tout propre (:



Bonjour tout le monde !
J'avais besoin de renouveau, et je voulais prendre un nouveau départ concernant le blog. J'ai donc changé le titre, et tout le design. Je vais refaire les articles pour qu'ils soit vraiment consacré au design eux aussi. J'ai changé le nom du blog à cause du fait que je ne voulais plus que blog sot centré uniquement autour la littérature. Maintenant vous trouverez de tout sur ce site, comme des articles musiques, voyages et culturels. J’essayerai de faire des catégories d'articles comme des "Carnets de voyages".

jeudi 21 mai 2015

Tu cours, le Printemps.


Tu cours, tu cours dans la prairie, tes yeux sont remplis de flocons qu’ils te restent de l’hiver. Tes feuilles sentent la rose, une odeur mélancolique emplie de joie traverse la colline. On te respire depuis le matin, la rosée égayant les parterres de jardins proprets sillonnant la nature, libre et indocile. Les rires des enfants se font entendre, près des arbres couverts de fleurs, dont le parfum agréable ressemble aux milliers de mots couvrant un vieux livre poussiéreux. Quelque part, le chant des oiseaux résonne dans l’ombre du matin puis, retenti sur les vielles maisons de bois. Le soleil joue sur la peau pâle des silhouettes, redonnant vie aux aspects oubliés de l’enfance. Près de notre oreille, on sent ta respiration, le doux bruissement du vent.

Les nuages se couvrent dans le ciel. Ils assomment le bleu voguant dans l’immensité immatérielle. Un bruit doux et éclatant vibre. Des gouttes d’eau tombent sur tes feuilles vertes, mais le soleil réapparait derrière ces masses grises recouvrant l’immense bleu. Puis, une multitude de couleurs se démarque de ces fantômes. Elle ouvre la joie aux enfants, qui courent dans la prairie. Et tout l’orchestre recommence chaque jour, jusqu’à La fin. Tu es la saison du bonheur. Le Printemps.